Deux ans après...

Septembre 2015

Deux ans après être rentrée, j’ai enfin rangé les articles sur le blog !

Et je me souviens du kangourou qui suçait son pouce, de Max le kangourou qui buvait du vin rouge, des raies à qui nous avons donné à manger à Hamelin bay, d’avoir nagé avec les dauphins et les lions de mer à Baird Bay, Théo au volant du 4x4 sur les pistes australiennes, la pêche sur la plage de Dunns rocks, l’exploration de la giant cave, mes 40 ans à Shark bay, le snorkeling à Ningaloo, le croisement avec les road trains sur la piste, la plage de Dundee beach, le jumping crocodiles, Kakadu et son invasion de moustiques, la traversée du désert du Simpson avec le couple d’allemands, l’Outback sur l’Oodnadatta track, les wallabies, les perruches, les koalas, les aigles…

Et le contraste avec l’Indonésie, tout ce monde après l’Outback ! Je me souviens du marché de Moni à Flores, du trajet en bus vers Riung, de notre bungalow sur l’île de Seraya, des varans de Komodo, de notre croisière de Flores à Lombok, de la montée au volcan Rinjani (3726m), de la plage de Kuta Lombok, Ubud avec ses temples et ses singes, le rafting sur la Telaga waja river, les volcans Bromo et Kawa Ijen, les tortues de Sukamade, le farniente sur l’île de Nusa Lembogan…

 Il y a en tant et c’est cela qui compte.

 Ces souvenirs de nomade éclairent notre vie de sédentaire !

 Rentrer c’est se rendre compte des richesses accumulées au cours de ce voyage qui même 2 ans après nous font encore vibrer.

 C’est de nouveau avoir un planning, des horaires à respecter alors que pendant des semaines on ne regardait plus sa montre.

C’est devoir se préoccuper de son apparence alors qu’on s’est trimballé avec 3 t-Shirts pendant des mois.

C’est viré vers le minimaliste en faisant un gros ménage dans les affaires qu’on a chez soi.

C’est être choqué de devoir rentrer de force dans des cases alors que l’on perçoit le monde différemment.

C’est aussi être en recherche d’air en permanence, on s’échappe sur les quais le temps de la pause dej.

Rentrer c’est surtout se rendre compte que ce n’est plus pareil qu’avant.

Le manque des grands espaces subsiste toujours.

On cherche à se faire une place dans ce monde très compliqué, manquant de concret et plein de futilités à mes yeux.

Notre quotidien est pourtant loin d’être sombre et monotone. Nous bougeons souvent les we en France et continuons à voyager vers des destinations plus lointaines …

Le voyage à partir du moment où l’on quitte ses marques, ne serait ce qu’à 10 km de chez soi, c’est du voyage !

J’ai donc décidé d’élargir La Petite Aventure et de vous faire partager nos escapades…